La tendance générale est celle de la France entière. Aucun sortant ne se représentant, les candidats plutôt favoris l’ont emporté. Joaquim Pueyo (PS) dans le 1ère circonscription, Véronique Louwagie (UMP) dans la 2ème, et Yves Goasdoué (PS) dans la 3ème. Ils sont tous trois conseillers généraux, ce qui fait de notre institution une pépinière à députés.

Véronique Louwagie, par son élection brillante, permettra à l’Orne d’avoir toujours un député femme.

Jérôme Nury était à égalité de chance avec Yves Goasdoué, il a fait une bonne campagne et, probablement, la dynamique nationale aura joué en faveur d’Yves Goasdoué.

Joaquim Pueyo l’emporte pour sa 4ème candidature. Sans vouloir diminuer son mérite, les instances nationales de l’UMP l’ont bien aidé en investissant Bertrand Deniaud qui n’avait pas la faveur des militants, lesquels préféraient très majoritairement Christophe de Balorre. Ce dernier a été d’une loyauté exemplaire en se désistant comme il s’y était engagé. Mais, au final, ce sont toujours les électeurs qui décident et les instances parisiennes l’oublient trop souvent.

J’imagine que les commentaires ne manqueront pas.

Pour ma part, le suffrage s’étant exprimé, j’estime qu’il appartiendra maintenant aux nouveaux députés de faire entendre la voix de l’Orne à Paris et d’y défendre les dossiers qui sont vitaux pour notre département. Ils pourront compter sur la majorité départementale pour travailler d’arrache-pied avec les élus choisis par les Ornais sans sectarisme et dans le seul souci du bien commun.