Indubitablement, les mesures d’application du Grenelle de l’Environnement vont représenter un coût très élevé pour les collectivités locales. De fait la Commission Consultative d’Evaluation des Normes, présidée par Alain Lambert, l’évalue à 2,68 Milliards d’euros.

Dès lors, au vu des lourdes contraintes budgétaires et financières qui pèsent sur elles, pas sûr que les collectivités territoriales puissent se lancer dans des investissements d’ampleur pour être en règle dans les temps. Et ce retard pourrait nuire au secteur de la domotique dont les professionnels s’inquiètent et attendent pourtant, avec impatience, les retombées économiques d’un texte, pour eux, prometteur.

En effet, certaines dispositions du Grenelle traitent de performance énergétique et concernent directement la domotique. Laquelle permettra, par exemple, la gestion très précise du chauffage, des débits de ventilation ou encore le pilotage de l’éclairage. Des offres innovantes sont d’ailleurs déjà prêtes.

Les entreprises sont pour l’instant dans l’incertitude car la somme astronomiques des dépenses nouvelles engagées ne permet plus aux collectivités de savoir par où commencer. Elles trouvent non finançable en l’état, ce Grenelle ! Pourtant, elles sont prêtes à avancer au plus vite en ce sens.

Gageons qu’avec moins de textes, de circulaires, d’excès dans tous les sens, un résultat bien supérieur pourrait être atteint. C’est ce que les professionnels de la domotique pensent, à juste titre !

Pour lire l’article paru dans Domotique news, c’est ici