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De l’art de bloquer les points névralgiques

Par |2017-03-13T11:37:45+01:005 août 2007|Général|

Dans mon billet du 24 juillet dernier, je relevais que les dépenses sociales consacrées aux retraites se substituaient progressivement aux autres dépenses sociales. L'alternative est donc simple : soit la pression fiscale s'accroît, pour financer des charges qui n'ont pas de contrepartie sous forme de création de nouvelles richesses, au détriment du pouvoir d'achat et de l'investissement, soit des choix de répartition sont opérées, aujourd'hui au détriment de la santé et de l'investissement public. On peut se demander alors pourquoi il est si difficile de corriger le tir pour améliorer l'efficacité de la dépense sociale ?

Le Mali au coeur de Paris

Par |2017-03-13T11:38:53+01:0025 avril 2007|Général|

Une grande exposition « Mali », qui se déroulera à la Galerie Serpentine du 3 mai au 13 juillet 2007, présentera sept artistes maliens de renommée internationale tels que Yaya Coulibaly, Ismaël Diabaté, [...]

La légende des supers profits

Par |2017-03-13T11:38:58+01:0015 avril 2007|Général|

« On peut parfaitement être hostile au CPE, mais cela ne justifie pas pour autant que l'on dise sur l'emploi à peu prés n'importe quoi ». C'est Olivier Blanchard, économiste alors réputé de Gauche – et qui, pourtant, s'est récemment rallié à Nicolas Sarkozy – qui s'exprime ainsi au printemps 2006, pendant les manifestations anti-CPE. Dans son collimateur, le contenu d'un tract diffusé par Attac, le PCF et le PS. Certes, la qualité des auteurs laisse augurer de la teneur et de la profondeur des propos. La lecture, en effet, ne déçoit pas : il faut prendre sur les bénéfices des actionnaires pour embaucher, redonner du pouvoir d'achat, réduire les temps de travail et accroître le secteur public. La conclusion qui s'impose est fournie par Olivier Blanchard : « comment peut on oser dire de telles âneries ? Comment peut on avoir une telle méconnaissance des mécanismes économiques ». Pour ma part, j'ajouterai qu'une affirmation reste à démontrer : celle de l'existence de profits fabuleux, dont personne ne semble douter. Sur quoi s'appuie une telle conviction ?

Me revoilà !

Par |2017-03-13T11:39:00+01:0011 avril 2007|Général|

Pardon de vous avoir abandonné une petite semaine. Mais la trêve familiale de Pâques ajoutée aux obligations de campagne électorale m'a éloigné de l'écriture qui commande toujours un peu de temps ! Le [...]

Concurrence aérienne et taxe écologique où le rôle d’information du marché

Par |2017-03-13T11:39:06+01:0025 mars 2007|Général|

La libéralisation – partielle – de la circulation aérienne prévue pour le 30 mars 2008 va conduire à une baisse des prix, favorable à la demande de transport aérien. Pourtant dans le même temps, la Belgique veut imposer une éco-taxe sur les vols aériens pour faire « payer la pollution », presque un an après la décision d'une quinzaine de pays – dont la France - de taxer les vols aériens (sans lien a priori avec le CO2, il est vrai). Au sein d'autres pays comme la Norvège ou l'Allemagne, le débat est lancé sur la taxation des billets eu égard à la pollution engendrée par les avions et gageons qu'il va s'étendre. A l'inverse de la mesure précédente, l'application du principe « pollueur – payeur » devrait ainsi contribuer à augmenter le prix du billet. Alors, était il nécessaire de mettre en place un dispositif favorable au consommateur quand dans le même temps on réfléchit à une mesure qui lui sera défavorable, avec au final un résultat qui pourrait être neutre ? La réponse est positive en vertu de deux principes qui sont la régulation du marché et la vérité des coûts.

EADS et le rôle de l’Etat

Par |2017-03-13T11:39:19+01:0017 mars 2007|Général|

"La Roche Tarpéienne est proche du Capitole". La situation d'EADS qui fabrique les Airbus illustre parfaitement ce proverbe de la Rome Antique. Encensée hier, cette entreprise se voulait être le fer de lance de la construction européenne. En difficulté aujourd'hui, elle pose maintenant la question du rôle de l'Etat et des Etats dans la conduite d'une politique industrielle.

Prendre soin de soi

Par |2017-03-13T11:39:24+01:001 mars 2007|Général|

Petit clin d'oeil, en passant. Un blog invite, voire oblige à la transparence. Je n'ai guère été présent ces dernières semaines. Pardon à tous ceux qui attendaient des réponses. A leurs commentaires, [...]

Commentaires fermés sur Prendre soin de soi

Peut on augmenter les impôts (suite) ?

Par |2017-03-13T11:39:27+01:0012 février 2007|Général|

Dans un premier billet consacré aux impôts la semaine dernière, j'ai planté le décor, en rappelant que la fiscalité n'est pas un but en soi. Pour que l'impôt soit accepté, les dépenses publiques, qui sont leur contrepartie, doivent être efficaces, c'est-à-dire employées au mieux de l'intérêt général, avec des résultats probants. A cet égard, il existe aujourd'hui d'importantes marges de manoeuvre. Interrogeons nous maintenant sur les effets d'une hausse brutale des impôts, comme le propose le Parti Socialiste. Soulignons une différence fondamentale avec la hausse tendancielle des prélèvements obligatoires observée ces dernières décennies. Cette dernière s'est faite principalement par ponction sur les gains de productivité. Ainsi, durant les "30 glorieuses", les ménages ont donc vu croître leur pouvoir d'achat, tout en pouvant disposer de services publics plus larges. La proposition socialiste est d'une autre nature : Les prélèvements doivent augmenter de l'ordre de 3 ou 4 points de PIB, pour maintenir inchangé le fonctionnement du secteur public. Serait ce, malgré tout, la fin de nos difficultés budgétaires ? Rien n'est moins sûr !

Faites vous vacciner !

Par |2017-03-13T11:39:27+01:0012 février 2007|Général|

De nombreux Français sous-estiment la grippe ou la confondent avec d'autres maladies. La grippe est beaucoup plus pénible qu'un simple rhume. Elle attaque nez, gorge, bronches et poumons. Elle déclenche de la [...]

Les effets discutables d’une hausse des impôts

Par |2017-03-13T11:39:28+01:007 février 2007|Général|

De façon très claire, il apparaît aujourd'hui que la résolution des déficits est un des thèmes de la campagne électorale. Le clivage est nettement marqué entre Ségolène Royal plutôt favorable à la hausse des impôts et Nicolas Sarkozy, très attaché à l'amélioration en priorité de la performance du secteur public. Dans mes billets publiés sur ce blog depuis 10 mois, je me suis attaché à montrer le potentiel de productivité que celait en effet ce dernier. Je vous propose donc, dans une série de 2 billets – dont le premier ici présent –, de faire un point d'abord sur la performance des dépenses publiques puis ensuite sur les risques d'une hausse d'impôts inconsidérée. « Yaka faire payer les riches » est un discours qui peut certes payer. Il dispense de réfléchir. En accusant ces "riches" largement mythiques, au besoin en leur faisant porter la responsabilités de nos maux, on légitimise l'impôt confiscatoire. Mais au profit de qui ? En tout cas, pas de ceux qui ont le plus besoin de la solidarité nationale.

Comptes 2006 de l’Etat : une bonne orientation pour la nouvelle législature !

Par |2017-03-13T11:39:37+01:0025 janvier 2007|Général|

Jean-François Copé, Ministre délégué au Budget est venu hier en commission des finances du Sénat nous présenter les comptes de l'exécution 2006 du budget de l'Etat. Les résultats sont très encourageants, ainsi vous pourrez le constater, sur les documents joints dont les liens figurent ci-dessous. Ces comptes confirment la véracité absolue de mes affirmations sur le plateau de France Europe Express dimanche soir et qui ont été parfois contestées :
- Oui, les personnes aux revenus inférieurs à 3.500 euros par mois bénéficieront, au titre de la réforme de l'impôt sur le revenu et de la Prime pour l'Emploi, de 75% de l'allégement global.
- Oui, la réforme préserve la progressivité de l'impôt.
- Oui, 90% des bénéficiaires du « bouclier fiscal » sont des foyers appartenant au premier décile, c'est à dire ceux qui sont dans les tranches les plus basses.

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