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Le Livret A dans les remous

Par |2017-03-13T11:36:22+01:0023 janvier 2008|Général|

Le Livret A – spécialité française au moins aussi emblématique que la Tour Eiffel – fait l'objet de multiples attentions, discours, émotions aujourd'hui. Le récent rapport Camdessus sur ce sujet demande sa banalisation, d'ailleurs depuis longtemps objet de négociations à Bruxelles. Et voilà maintenant que c'est sa rémunération qui fait l'objet de tergiversation, avec un arbitrage final qu'on pourrait résumer par « un peu plus que s'il y en avait moins » ... Je vous propose de faire un point sur l'histoire de ce très curieux produit et les débats qu'il suscite. Et n'en déplaise aux intégristes du conservatisme, la banalisation du Livret A n'est pas la fin du financement du logement social mais peut être même tout le contraire !

Bonne et heureuse année 2008 !

Par |2017-03-13T11:36:27+01:0031 décembre 2007|Général|


Tous mes voeux de grand bonheur pour cette année 2008 qui frappe, ce soir, à la porte ! Qu'elle soit pour vous, pour ceux que vous aimez, une année de bonheur, de santé, de joies, de réussite professionnelle et familiale. Qu'elle soit aussi pour tous ceux qui ont été blessés par le destin, en 2007, pour les proches de ceux qui nous ont quittés, la promesse d'un réconfort et d'une nouvelle espérance. Que chacun puisse aussi trouver dans cette nouvelle année des raisons de garder espoir et confiance.

Des nouvelles de la dette publique

Par |2017-03-13T11:36:27+01:0030 décembre 2007|Général|

Le débat sur le pouvoir d'achat l'a quelque peu transférée au second plan. Comment évolue la dette publique ? Rappelons l'apparente bonne nouvelle de l'année 2006 : la dette de l'Etat était stabilisée. Oui, mais de quelle façon ! La hausse a repris depuis, même si les chiffres définitifs ne seront connus qu'à la fin du 1er semestre 2008. Petite précision méthodologique : je n'aborde ici que la dette « explicite », celle comptablement connue. Il existe aussi une dette « implicite » constituée des engagements de l'Etat. Pour la valeur d'icelle, je vous renvoie à mon billet du 28 aout 2006. Il n'y a pas lieu d'être optimiste, même si ici ou là fleurissent des explications pour dire : « ce n'est pas si grave ». A voir !

L’indispensable loi LRU

Par |2017-03-13T11:36:43+01:003 décembre 2007|Général|

"Cette réforme va faire entrer les méfaits du capitalisme à la fac".
Cette phrase, on a pu l'entendre tournée dans tous les sens dans nombre de facs bloquées de France, ces dernières semaines. Son auteur viendrait-il du fond des âges ? Serait-il au courant du monde d'aujourd'hui ? Sans doute, pour lui, l'université française va pour le mieux. Sans doute ne sait-il pas que la première université française, au récent classement de Shanghai, est classée 39ème (il s'agit de Paris VI). Sans doute ne sait-il pas que certaines facultés (par exemple Jussieu) sont en travaux depuis 10 ans. Outre le fait que si le capitalisme n'a sans doute pas toujours fonctionné à merveille, on ne peut considérer l'entreprise, que cette loi tente de rapprocher de l'université, comme un « méfait ». C'est oublier que l'entreprise, c'est le quotidien de la majorité des actifs. Sans doute l'auteur de cette phrase oublie qu'un jour, il devra faire avec. Mais pour lui, non, qu'on ne touche à rien. Tout va pour le mieux.

Le corporatisme, maladie française

Par |2017-03-13T11:36:50+01:0017 novembre 2007|Général|

Cheminots en grève, étudiants bloquant des Universités, professions du droit manifestant contre la réforme de la carte judiciaire, marins pécheurs ... Quels points communs entre ces mouvements ? Tout simplement, bien au delà de la simple expression des intérêts des professions concernées, l'objet des revendications est, à des degrés divers, d'empêcher toute remise en cause de leur fonctionnement ou la suppression d'avantages particuliers pourtant intenables pour la Collectivité. Au besoin en prenant en otage le corps social au risque même de le détruire ! Chaque groupe d'intérêt estime ses droits spécifiques inaliénables. Bref, le modèle social français se caractérise par le règne du corporatisme, face à un Etat à la fois omniprésent et incapable de défendre l'intérêt général. Malheur à ceux qui ne peuvent se rattacher à un groupe de pression. Ils sont condamnés à la pauvreté voire à l'exclusion. Je vous propose de prendre quelque hauteur pour analyser ce phénomène, à partir de 2 billets : le premier, celui ci, revient sur l'origine du phénomène corporatiste en France. Le second fera écho à la publication récente de l'ouvrage de Pierre Cahuc, professeur d'économie à l'Ecole Polytechnique, et de Yann Algan : « la société de défiance ou comment le modèle social français s'autodétruit », et rapprochera plusieurs thèses pour expliquer et comprendre ce phénomène corporatiste qui menace à la fois la protection sociale et la démocratie.

Un monument, plusieurs visions : la Saline d’Arc et Senans

Par |2017-03-13T11:36:57+01:003 novembre 2007|Général|

Ce bel été de la Saint Martin, qui règne en ce moment sur la France, encourage à sortir de chez soi, ne serait ce que pour compenser le temps maussade de juillet et d'août dernier. Pour ceux qui le peuvent, je ne saurais trop inviter à venir (ou revenir) visiter la Saline Royale d'Arc et Senans, dans le Doubs. Plusieurs lectures du monument, classé dans le Patrimoine de l'Humanité, en sont possibles : technique, architecturale ... ou économique. Comme quoi on n'y échappe pas !

Retraites : les solutions simples ne sont pas forcément les meilleures

Par |2017-03-13T11:37:01+01:0014 octobre 2007|Général|

Le dispositif de retraite français souffre de 2 maux. D'une part, le vieillissement de la population va le rendre de plus en plus coûteux et d'autre part ce phénomène va être aggravé par l'inégalité entre systèmes (ceux qui paient n'étant pas forcément ceux qui perçoivent ; cf. mon billet du 14 juin 2006). Ainsi, selon une étude de l'INSEE publiée en 2006, les régimes spéciaux, qui bénéficient à moins de 25 % des Français, généreront à l'horizon de quelques décennies plus de la moitié des déficits. Ces arguments n'ont pas laissé le très poujadiste syndicat SUD insensible, qui propose une solution de choc : « yaka faire payer les patrons et les actionnaires ! ». La démonstration est éclatante. Mais elle repose sur un postulat fort contestable : celui que l'accroissement des prélèvements n'a aucun effet sur l'activité économique. Analysons le cheminement.

La croissance de la dette signifie-t-elle la faillite de l’Etat ?

Par |2017-03-13T11:37:06+01:0030 septembre 2007|Général|

L'Etat est il en faillite ? Les propos tenus il y a quelques jours par le Premier Ministre ont suscité divers remous. Rappelons que la faillite, c'est l'incapacité, notamment pour une entreprise, d'honorer ses échéances. A ce jour, l'Etat paie ses fonctionnaires, ses fournisseurs et rembourse ses échéances de prêt. Sa solvabilité même est reconnue : il trouve sans difficulté à placer ses émissions de titres et sa notation financière est excellente. François Fillon se serait il emballé ? Certes, l'Etat traîne une dette dont la tendance est toujours à la hausse, puisqu'elle s'approche des 1000 milliards, alors que l'endettement public a dépassé les 1200 milliards. Y-a-t-il matière à inquiétude ?

Débats autour des méthodes d’évaluation du pouvoir d’achat

Par |2017-03-13T11:37:15+01:008 septembre 2007|Général|

Le débat est animé sur l'évolution du pouvoir d'achat, entre d'une part l'INSEE et d'autre part l'Institut National de la Consommation, l'INC. Le premier annonce une augmentation de 3,2 %, l'autre affiche une croissance inférieure à 1 %. L'écart est sensible ... Rappelons que le pouvoir d'achat, c'est trivialement ce que l'on peut acquérir en biens et services avec une somme donnée ou avec un revenu. Pour les statisticiens, le pouvoir d'achat se mesure à partir du « Revenu Disponible Brut » (RDB), c'est à dire ce qui reste aux ménages de leurs revenus du travail ou du patrimoine (dividendes, intérêts ou loyers reçus ...) après paiement des impôts et cotisations sociales mais après perceptions des prestations. Si ce RDB augmente plus vite que l'inflation – la hausse des prix -, il y a croissance du pouvoir d'achat. La mesure la plus exacte est celle de l'évolution du pouvoir d'achat par ménage, qui donne une idée de l'élévation du niveau de vie. Cette définition qui peut sembler claire n'exclut cependant pas de solides désaccords sur les éléments à prendre en considération dans le calcul. Je vous propose donc de comprendre les positions de l'INSEE et le l'INC à partir de l'exemple de 2 familles.

Le rôle mystérieux de la Banque Centrale Européenne

Par |2017-03-13T11:37:27+01:0025 août 2007|Général|

Après la présentation générale du rôle d'une Banque Centrale dans mon billet précédent, regardons celui de la Banque Centrale Européenne. Elle fonctionne dans le cadre juridique défini par le Traité de Maastricht qui lui a fixé un objectif précis et des méthodes pour l'atteindre. Relevons que la BCE est régulièrement l'objet d'attaques, se voyant reprocher les difficultés de l'économie française. Mais à l'analyse, l'argumentation fondant cette accusation apparaît peu solide.

Le mysterieux rôle des Banques Centrales

Par |2017-03-13T11:37:28+01:0024 août 2007|Général|

La crise financière de ce mois d'août a mis les Banques Centrales sur le devant de la scène, au travers notamment leur fonction régulatrice. Elle a également démontré, s'il en était nécessaire, que leur rôle et leurs modes d'intervention sont mal connus. Je vous propose donc une « série » de 2 billets pour éclairer ce sujet. Ce premier traite du fonctionnement général d'une Banque Centrale. Le suivant sera plus particulièrement consacré à la Banque Centrale Européenne.

Les financements de la BCE ou comment chacun voit midi à sa porte

Par |2017-03-13T11:37:34+01:0014 août 2007|Général|

Reprenons les faits : la Banque Centrale Européenne a prêté aux banques 95 milliards d'euros le 9 août, 60 le 10 août, 48 le 13 août et 25 ce 14 août. Peut on en conclure qu'elle est obligée d'apporter toujours plus, de « remettre la main au pot » en permanence, pour abreuver un marché monétaire qui ressemblerait à un tonneau des Danaïdes ? En fait, pas du tout ! Ce qui ressemble à un apport est paradoxalement un retrait. Démontons le mécanisme.

La montée de la réserve militaire

Par |2017-03-13T11:37:39+01:007 août 2007|Général|

Avec la chute du Mur de Berlin en 1989, la problématique de la Défense tant nationale qu'européenne a changé du tout au tout. Finie, la menace à l'Est ; exit, les craintes de batailles frontales, masses armées contre masses armées. Bref, c'est l'organisation de notre système militaire qui a du être revue. Et le contingent a laissé la place aux réservistes. Voici donc un bref aperçu sur un changement fondamental.



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